Je viens de réaliser un "triptyque" inspiré par une vue que j'avais captée au bord de mer . Un cyclo avait déposé son vélo bleu sur le banc de béton et s'était laissé aller à contempler le paysage.
J'ai donc fait un dessin crayon , puis une encre et pour finir une aquarelle de la même scène.
"Moment without cell,
Moment if wellness"
Dessin mines graphites et mine de plomb
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Plume et encre sur papier vergé
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Aqaurelle sur papier Canson Héritage 26x36cm
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Assis sur un banc face à la mer, l’homme rêve,
Sa bicyclette à ses côtés, fidèle compagne,
Il laisse son esprit vagabonder, sans trêve,
Loin de tout, sans souci, là est son oxygène,
Il laisse son esprit vagabonder
Libre , heureux , loin du tumulte quotidien.
L’homme respire, s’évade, devient curieux.
Il contemple la grande bleue, les nuages en voyage,
Écoute le chant des oiseaux, la brise légère,
Le ressac entêtant de la mer,
Ses pensées s’envolent, libres comme l’air,
Et il sourit, loin du stress et du tapage.
Rien , il ne pense plus à rien
Ahhhhh, se dit-il, ce qu’on est bien !
J'espère que ce tryptique vous aura plu; merci pour votre visite et vos commentaires..
A défaut de pouvoir en accrocher dans le dos des gens comme le veut a tradition, je diffuse quelques poissons d'avril ci-dessous.
J'ai créé cette série de poissons en m'inspirant du graphisme du peintre néerlandais Piet Mondrian , à savoir des lignes droites (excepté la forme du poisson) et comme unsiques couleurs , le jaune, rouge, bleu, blanc et noir.
Voici donc ma série de Aprilis Piscis Mondrianus, sur pages de livre et partition musicale
A défaut de pouvoir en accrocher dans le dos des gens comme le veut la tradition, voici quelques poissons d'avril vitruels
Série de poissons inspirée du graphisme du peintre néerlandais Piet Mondrian , à savoir des lignes droites (excepté la forme du poisson) et comme unsiques couleurs , le jaune, rouge, bleu, blanc et noir.
Voici donc la série "Aprilis Piscis Mondrianus", aquarelles et gouache sur pages de livres et partition musicale.
Je me plie à la tradition et vous souhaite de joyeuses Pâques avec ce Lapin (de Pâques), peint (aquarelle) , comme le Dodo précédemment, sur une vieille partition musicale .
Origine du Lapin de Pâques :
Le lapin de Pâques est une créature imaginaire qui, selon certaines traditions, distribue des œufs de Pâques la veille du matin de Pâques.
Dans les régions anglophones, il est représenté par un lapin (en anglais : Easter Bunny), tandis que dans les régions germanophones, c’est généralement un lièvre qui assume cette mission (en allemand : Osterhase).
En France, dans le quart nord-est, un lapin ou un lièvre assure ce rôle en fonction de la localité.
Dans d’autres parties de l’Europe, comme la Belgique, l’Italie et une partie de la France, les œufs de Pâques sont traditionnellement apportés par les cloches de Pâques.
Légende allemande :
Une légende allemande raconte qu’une femme pauvre, ne pouvant offrir de douceurs à ses enfants, a décoré des œufs qu’elle a cachés dans le jardin.
Les enfants, apercevant un lapin, ont cru que celui-ci avait pondu les œufs.
Ainsi, le lapin de Pâques est devenu le messager des œufs de Pâques
Exportation aux États-Unis:
La tradition du lapin de Pâques est née en Haute-Allemagne (Allemagne du sud) avant de se répandre dans les autres pays germaniques.
Des immigrants allemands l’ont ensuite exportée aux États-Unis au XVIIIe siècle.
En somme, le lapin de Pâques incarne la joie, la fécondité et le renouveau, et il continue d’émerveiller les enfants lors de la chasse aux œufs chaque année. 🐰🥚
J’ai vu récemment un reportage sur la reconstitution de deux Dodos pour la Grande Galerie de l’Évolution, le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris; le dodo était un oiseau endémique de l’île Maurice.
Je suis amusé à en peindre un , à ma façon , qui n’a probablement rien à avoir avec l’oiseau authentique . C’est simplement mon interprétation qui se veut un petit hommage à ce drôle d’oiseau, victime de l’homme..
Et sans le faire volontairement , j'ai dessiné l'oiseau juste en dessous de la marque laissée par la personne qui avait annoté cette partition en clé de Fa (alors que les notes sont en clé de Sol) ..Le hasard veut que le dessin se trouve sur cette partition ..juste sous "DO DO"....
Aqaurelle sur vielle partition de musique
Le Dodo, un oiseau à l’histoire fascinante :
Il a été découvert à la fin du XVIe siècle lorsque les Européens ont abordé l’île Maurice. Ils étaient intrigués par cette créature inhabituelle qui ne semblait pas craindre les humains et vivait sans prédateurs naturels.
Il mesurait environ un mètre de hauteur et pesait en moyenne 10,2 kilogrammes. Son corps était couvert d’un plumage bleu-gris, avec des ailes atrophiées jaunes et blanches, et une queue composée de quatre ou cinq plumes de même couleur.
Ses pattes jaunes avaient quatre doigts, et son bec crochu présentait une tache bleue caractéristique à son extrémité.
Le Dodo était décrit comme lent et peu enclin à fuir les humains. Son apparence presque cubique et son comportement nonchalant ont contribué à sa renommée.
Malheureusement, moins d’un siècle après sa découverte, le Dodo s’est éteint. Sa disparition est directement attribuée à l’activité humaine, notamment la chasse excessive, la destruction de son habitat et l’introduction d’animaux prédateurs sur l’île.
L’origine du mot “Dodo” n’est pas claire. Il pourrait provenir du néerlandais “dodars” ou “dodoors”, signifiant “paresseux”. Une autre hypothèse est que le terme dérive du portugais “doudo” (actuellement “doido”), signifiant “fou” ou “stupide” . Certains pensent que “Dodo” pourrait être une approximation du cri caractéristique de l’oiseau, ressemblant à “dou-dou”.
Symbole de l’Espèce éteinte : Le Dodo est souvent cité comme un archétype d’espèce éteinte. Sa disparition, survenue à l’époque moderne, est un rappel poignant des conséquences de l’impact humain sur la biodiversité.
Aujourd’hui, des sculptures et des représentations du Dodo se trouvent dans des musées du monde entier, rappelant l’histoire tragique de cet oiseau unique.
J'espère que ce post vous aura plu.
Merci de votre passage, et vos éventuels comemntaires.
A en croire les photos vues ici et là (entre autre sur le blog des Photos de Michèle), la saison du surf redémarre... Mais a-t-elle jamais cessée, sanchant que les mordus surfent toute l'année.
J'ai donc repris une ancienne photo à moi pour me mettre au diapason du bord de mer...
et ai assorti l'aquarelle d'un poème de Pablo Neruda..
Ode à la vague.
Encore une fois
mon vers se tourne
vers la vague.
Je ne puis m’empêcher
de te chanter,
mille fois mille,
mille fois, ô vague,
fiancée fugitive de l’océan :
vénus verte,
élancée
tu hisses ta cloche,
et de là-haut,
tu laisses tomber
des lys.
Ô lame
Incessante
secouée
par
la
solitude
du vent,
érigée comme une
statue
transparente
mille fois mille
cristallisée, cristalline,
et puis
tout le sel à terre :
le mouvement
se fait écume
puis de l’écume la mer
se reconstruit
et de nouveau ressurgit la turgescence.
Et de nouveau,
cheval,
pure jument
cyclonique
et ailée
la crinière ardente de blancheur
dans l’ire de l’air
en mouvement,
tu glisses, tu bondis, tu cours,
conduisant le traineau
de la neige marine.
Vague, vague, vague,
mille fois mille
vaincue, mille
fois mille dressée
et déversée :
vive
la vague
mille fois immortelle
la vague.
Pablo Neruda, Tercer libro de las odas, 1957.
Le poète chilien Pablo Neruda (1904-1973) a passé son enfance au sud du Chili. Il a composé de nombreux poèmes inspirés par l’Océan Pacifique et les paysages marins. On lui doit notamment la citation : « J’ai besoin de la Mer parce qu’elle m’apprend ».
Je partage avec vous quelques_unes des oeuvres de mail-art reçues dernièrement ..toujours du plaisir pour les yeux.
je vous laisse apprécier.
Tout d'abord une lettrine P, signée Danièle . Grand merci à toi Danièle pour ce P, de Paco
Un retour de Fisch-mail Production en provenance de la part de Kalle, d'Allemagne.
verso
recto
Maman , les p'tits bateaux, tamponné lors la fête du timbre de Chambery, de la part de Nathalie.
Encore de Nathalie, un chat noir complètement timbré..... chat..
Et pour finir, deux envois de Laurent , avec un hommage à Edward Hopper et son tableau Nighthawks
J'espère que cette petite présentation vous aura plue.
Et comme toujours, on s'éclate avec le mail art, pour le plaisir de tous . Et on n'oublie pas de remercier les facteurs qui acheminent toujours ces plis , même si des fois , j'imagine que ça doit les tracasser de trouver l'adresse
Belle journée à tous, merci pour votre passage , et vos éventuels commentaires
Sa voix unique et ses paroles poétiques continuent d’inspirer des générations d’artistes et de mélomanes.
Ses chansons, telles que “Gaby oh Gaby”, “La Nuit je mens” et “Osez Joséphine”, restent gravées dans nos cœurs. Elles évoquent des émotions profondes et des souvenirs intemporels.
Alors, en souvenir de ce grand artiste, un petit portrait réalisé à l'encre Bleu sérénité ( et non bleu pétrole), suivi d'une petite vidéo ...
Bonne écoute, merci pour votre passage et vos éventuels commentaires.
Je remets en ligne mon article sur la fable de La Fontaine, qui avait disparu au moment de la migration de Canalblog vers Overblog.
Voici donc la fable du Coq et du Renard, en écriture Onciale, laquelle graphie s'écrit à l'origine sans espaces entre les mots, pas évident pour la lecture (voir plus bas des explications sur l'Onciale)
Tout d'abord, voici une petite vidéo avec la mise en forme de la lettrine et du texte
Aquarelle et gouache, encre Montblanc Toffee brown sur papier Vinci
Depuis le VIIe siècle, la mise en place d’espaces entre les mots a permis de développer la lecture silencieuse. Auparavant, les premiers textes écrits étaient quasiment illisibles, car les mots étaient enchaînés sans espaces. Les lecteurs de l’époque devaient jouer les détectives pour dénicher les pauses et les silences entre les mots. Même des érudits comme Cicéron ou saint Augustin étaient contraints de répéter leurs textes à haute voix. Ce mode d’écriture majoritaire pendant l’Antiquité s’appelait en latin “scriptio continua” (écriture continue). Heureusement, grâce aux moines copistes irlandais des VIIe et VIIIe siècles, qui ont introduit les espaces entre les mots, la lecture est devenue plus accessible. L’arrivée de l’espace a également donné naissance à une nouvelle pratique : la lecture silencieuse. Avant cela, la plupart du temps, on lisait à haute voix, faute d’espaces entre les mots. Bien sûr, au Xe siècle, l’arrivée de l’espace entre les mots n’a pas immédiatement provoqué une démocratisation massive de la lecture, mais ce processus de très longue durée a permis de développer un accès à une lecture intime pour le grand nombre, surtout à partir du XVIIIe siècle.
Pour celles et ceux qui ne déchiffrent pas la fable, voici le texte "en clair":
Sur la branche d’un arbre était en sentinelle
Un vieux Coq adroit et matois.
Frère, dit un Renard adoucissant sa voix,
Nous ne sommes plus en querelle :
Paix générale à cette fois.
Je viens te l’annoncer ; descends que je t’embrasse.
Ne me retarde point de grâce :
Je dois faire aujourd’hui vingt postes sans manquer.
Les tiens et toi pouvez vaquer
Sans nulle crainte à vos affaires ;
Nous vous y servirons en frères.
Faites-en les feux dès ce soir.
Et cependant viens recevoir
Le baiser d’amour fraternelle.
Ami, reprit le Coq, je ne pouvais jamais
Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle,
Que celle
De cette paix.
Et ce m’est une double joie
De la tenir de toi. Je vois deux Lévriers,
Qui, je m’assure, sont courriers,
Que pour ce sujet on envoie.
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
Je descends ; nous pourrons nous entrebaiser tous.
Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire.
Nous nous réjouirons du succès de l’affaire
Une autre fois. Le galant aussitôt
Tire ses grègues, gagne au haut,
Mal-content de son stratagème ;
Et notre vieux Coq en soi-même
Se mit à rire de sa peur :
Car c’est double plaisir de tromper le trompeur.
J'ai réalisé récemment une série d'envois à différents correspondants; pour un certain nombre, j'ai été inspiré en écoutant le Cant del Ocells (Chant des Oiseaux) de Pau Casals, célèbre violoncelliste. Cette pièce musicale, qui était originellement un traditionnel chant de Noël catalan, est devenu un symbole de la Paix et de la liberté en Catalogne et dans le monde.
Pour le plaisir, voici l'interprétation du Cant del Ocells par Pau Casals à la Maison Blanche en 1961.
Bonne lecteur, bonne écoute et bon WE à toutes et à tous
voici une publication test après la migration de Canalblog vers Overblog, tout en restant Canalblog.. Je en sais pas si la migration est totalement achevée, vu que ma dernière parution sur la fable de La Fontaine calligraphiée n'est pas (encore??? ou plus ) en ligne.
Bref, voici donc un petit texte que j'avais calligraphié sur du papier Vinci et envoyé en mail-art à l'une de mes correspondantes , histoire de voir si canalblog est opérationnel.
Le texte est de Harold Pinter (écrivain, dramaturge, scénariste et metteur en scène britannique. Il a écrit pour le théâtre, la radio, la télévision et pour le cinéma, prix Nobel de littérature en 2005.) en graphie onciale .. j'ai toujours eu un petit faible pour cette graphie.
Je me suis pris un moment pour calligraphier une nouvelle fable de La Fontaine (j'en ai déjà calligraphié deux précedemment) : le Coq et le Renard cette fois ci.
(Surtout, n'y voyez pas d'allusion à l'équipe de France de Football dont l'emblème est le coq, et le sélectionneur une certain Renard (Hervé de son prénom) 😉😉).
Outre le texte j'ai également réalisé une lettrine avec la première lettre de la fable, S, et un semblant d'enluminure. Le texte est rédigé en graphie"onciale"(voir des explications sur l'onciale un peu plus bas).
Notez que je n'ai utilisé que des médiums contemporains et du papier à la place du parchemin.
Un petit pas à pas sur la progression de la réalisation ( vidéo de 30sec)
La lettrine S
la lettrine et le texte
Encre Montblanc , aquarelle et gouache sur paier Vinci
Quelques mots sur l'Onciale:
La graphie Onciale était utilisée entre le IIIème et le VIIème siècle et se caractérisait par le fait qu'il n'y ait pas majuscules et que l'écriture est souvent composée sans espace entre les mots.
Ça n'est qu'à partir du VIIème siècle que des moines irlandais ont commencé à séparer les mots pour faciliter la lecture. En effet depuis cette époque, la mise en place d’espaces entre les mots a permis de développer la lecture silencieuse. Auparavant, les premiers textes écrits étaient quasiment illisibles, les mots étaient enchaînés sans espaces. Les lecteurs de l’époque devaient jouer les détectives pour dénicher les pauses et les silences entre les mots. Même des érudits comme Cicéron ou saint Augustin étaient contraints de répéter leurs textes à haute voix. Ce mode d’écriture majoritaire pendant l’Antiquité s’appelait en latin “scriptio continua” (écriture continue). Heureusement donc, grâce à ces moines copistes irlandais des VIIe et VIIIe siècles, qui ont introduit les espaces entre les mots, la lecture est devenue plus accessible. L’arrivée de l’espace a également donné naissance à une nouvelle pratique : la lecture silencieuse. Avant cela, la plupart du temps, on lisait à haute voix, faute d’espaces entre les mots. Bien sûr, au Xe siècle, l’arrivée de l’espace entre les mots n’a pas immédiatement provoqué une démocratisation massive de la lecture, mais ce processus de très longue durée a permis de développer un accès à une lecture intime pour le grand nombre, surtout à partir du XVIIIe siècle.
Et pour finir .... le texte:
Sur la branche d’un arbre était en sentinelle Un vieux Coq adroit et matois. Frère, dit un Renard adoucissant sa voix, Nous ne sommes plus en querelle : Paix générale à cette fois. Je viens te l’annoncer ; descends que je t’embrasse. Ne me retarde point de grâce : Je dois faire aujourd’hui vingt postes sans manquer. Les tiens et toi pouvez vaquer Sans nulle crainte à vos affaires ; Nous vous y servirons en frères. Faites-en les feux dès ce soir. Et cependant viens recevoir Le baiser d’amour fraternelle. Ami, reprit le Coq, je ne pouvais jamais Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle, Que celle De cette paix. Et ce m’est une double joie De la tenir de toi. Je vois deux Lévriers, Qui, je m’assure, sont courriers, Que pour ce sujet on envoie. Ils vont vite, et seront dans un moment à nous. Je descends ; nous pourrons nous entrebaiser tous. Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire. Nous nous réjouirons du succès de l’affaire Une autre fois. Le galant aussitôt Tire ses grègues, gagne au haut, Mal-content de son stratagème ; Et notre vieux Coq en soi-même Se mit à rire de sa peur : Car c’est double plaisir de tromper le trompeur.
Voici un phare de plus, le phare de Contis-Plage, peint sur les pages d'un vieux livre déglingué (qui retrouve un peu de vie par ce procédé).
Le dessin est réalisé d'après une photo de #croquisde Marche, qui avait lancé un "challenge" sur Instagram.
Et comme il s'agissait d'un phare de la côte atlantique, ça m'a interpellé bien sûr.
En bas de page, quelques explications sur ce phare, reprise de Wikipédia.
Aquarelle et gouache sur vieux livre. 27x20cm
Le phare de Contis est l'unique phare du département français des Landes. Érigé entre le phare du Cap-Ferret (Gironde) au nord et le phare de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) au sud, il entre en service dans la nuit du 19 au 20 décembre 1863. Il doit son originalité à une bande noire en forme de vis ajoutée en 1937 qui aide à la navigation de jour. Haut de 41,5 mètres, il s'élève sur une dune arasée de 11,60 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 860 mètres du rivage. La forte densité du mercure permet de supporter le poids de l'ensemble tournant et de le maintenir parfaitement horizontal pendant la rotation. L'appareillage électrique est télécontrôlé depuis Bayonne. Le phare sert également de relais radio au CROSS, de relais de systèmes de radionavigation et de télécommunication, permettant notamment de passer des appels depuis la plage.
En 1940, pendant la drôle de guerre, le phare est éteint et occupé par l'armée française. À partir du 29 juillet 1943, les douaniers allemands le font fonctionner par intermittence. Le 21 août 1944, à 15h05, l'armée allemande fait sauter la coupole avant de quitter Contis. Une partie du gros œuvre de la tour est endommagée. Le 22 juin 1945, un feu provisoire est remis en place. Gabriel Brouste, entrepreneur à Saint-Julien-en-Born, procède aux travaux de remise en état qui débutent en octobre 1948. Le phare est rallumé en 1949 avec les mêmes caractéristiques.
En 1950, le nouvel appareillage électrique nécessite la construction d'un bâtiment annexe. La puissance de la lampe est considérablement réduite et portée à 42 km. Le sens de rotation de faisceau est inversé, portant depuis à 23 milles nautiques (soit 43 km environ). Son escalier rénové compte désormais 192 marches.
En 1999, le phare est complètement automatisé entraînant le départ des deux derniers gardiens, qui occupaient encore le logement de fonction. Plus de trente d'entre eux se sont ainsi succédé pendant près de 135 ans. Le dernier d'entre eux, Gilles Bodin, est à l'origine d'un petit musée, dont le navigateur Titouan Lamazou est le parrain.
Voili voilou,
merci pour votre passage et pour vos éventuels commentaires
Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.....
Aquarelle 20x20cm
Bonne lecture à vous .
Merci pour votre visite , ainsi que pour vos commentaires qui font toujours plaisir.
J'ai retrouvé récement un ancien timbre (La Poste) du Port de Fécamp, et l'idée m'est venue de le reproduire en aquarelle , façon carte postale.
Aquarelle sur papier Clairefontaine 14.8 x 21cm (vendu)
Ses voiles blanches, tissées de rêves,
Captent les souffles du vent marin.
Il fend les flots, solitaire et majestueux,
Vers l'horizon où le soleil s'efface.
Devant lui, deux phares se dressent,
Gardiens silencieux de la côte escarpée.
Leurs feux clignotent, comme des étoiles,
Guidant le voilier vers des eaux inconnues.
A celles et ceux qui seraient intéressé, voici un appel à mail-artiste, lancé par Christophe Blaise , pour son Musée International de l'Art Postal à Rancurel (38)
Dans le cadre du « Bazar de Saint-Martin », le MIAP (Musée International de l’Art Postal) s’invite à la Grange ouverte de Saint-Martin en Vercors pour une exposition d’art postal du 3 au 23 aout sur le thème :
« LE MONDE DU CIRQUE »
Pour participer, c’est très simple. Envoie tes réalisations à :
M.I.A.P. 192 chemin de la lauze 38680 RENCUREL
Format et technique libres, Date butoir : 15 juillet 2024 A diffuser sans modération